Rien de tel que Paper Money pour s'offrir une tranche de vie dans l'Angleterre des années 1970. Toutefois peu de différences apparaissent avec notre 21ème siècle. La collusion entre les politiques, les industriels, les banquiers, les journalistes et le milieu de la pègre pour parvenir ou s'accrocher au pouvoir était déjà de mise. Mais Ken FOLLETT ne donne pas de leçons de morale ou de vie. Il décrit avec un humour et un détachement tout britannique les relations dans ce petit monde où chacun cherche désespérément à tirer la couverture à lui. Et les rapports dans les couples ne sont pas oubliés !
Bien avant Internet, les mécanismes des escroqueries tournaient déjà à plein régime. Les écoutes téléphoniques, légales ou illégales, servaient de déclencheurs de scandales dont il fallait attendre le lendemain, avec la publication des quotidiens, pour en avoir connaissance. Seuls les braquages et les rencontres adultères évoluaient dans ces années dans le même espace temps qu'aujourd'hui, et avec moins d'échecs. Le portable n'a pas été le bienvenu pour tout le monde !
A noter pour les fans de Ken FOLLETT, une introduction qui décrit le mode d'écriture de l'auteur. Dans son édition originale, Ken FOLLETT a écrit ce roman sous le pseudonyme de Zachary Stone.
Notice de l'éditeur
Londres, années 1970. Un homme politique s’éveille au côté d’une rousse sulfureuse, tandis qu’une Rolls-Royce guette au pied de l’immeuble. Au même moment, un mafieux rassemble ses hommes de main et un magnat de l’édition décide de se retirer des affaires. Alors que le soleil se lève, leur vie va basculer. Détournement de fonds, chantage, tentative de suicide, OPA, tirs de chevrotine… Des événements en rafale, sans rapport apparent, que les journalistes de l’Evening Post parviendront à recouper de justesse en une seule et même histoire pour l’édition du soir. Ils ne se connaissent pas tous mais, avant le crépuscule, tous seront emportés dans la course folle d’un convoi de billets de banque…