La faille souterraine

La faille souterraineLes cinq nouvelles de La faille souterraine constituent la préquelle des aventures de Kurt Wallender, arrivé officiellement en France en 1990, à l'âge de 42 ans,  dans le roman Meurtriers sans visage. Elles retracent son parcours depuis son entrée dans la police comme gardien de la paix en 1969, à Malmö, jusqu'à ce qu'il soit devenu commissaire à Ystad, en 1989. Chaque nouvelle représente une étape dans la vie de Kurt, aussi bien d'un point de vue professionnel que sentimental ou familial.

Les nouvelles, assez inégales, répondent ainsi aux questions sans réponses soulevées par le lecteur à la lecture de la saga Wallander. Cet exercice une fois fait, qu'en reste-t-il ? D'abord un goût de profonde mélancolie portée par la solitude de l'enquêteur, ainsi que le constat de la déliquescence d'un modèle sociétal, celui de la Suède. Et enfin, quelques clins d’œil  à l'autre terre d'adoption d'Henning MANKELL : l'Afrique.

Les 5 nouvelles :
- Le coup de couteau (1969 - Malmö)
- La faille souterraine (1975 - Malmö)
- L'homme sur la plage (1987 - Ystad)
- La mort du photographe (1988 - Ystad)
- La pyramide (1989 - Ystad)

Notice de l'éditeur

Pyramiden - Henning Mankell« Beaucoup m’ont posé la question : que faisait Wallander avant le commencement de la série ? Que s’est-il passé avant le 8 janvier 1990, ce matin d’hiver où Wallander est réveillé à l’aube par un appel qui marque le début de Meurtriers sans visage ? Quand Wallander entre alors en scène, il est flic depuis longtemps, il est déjà père et divorcé, et il a quitté Malmö pour Ystad. Les lecteurs se sont interrogés. Et moi avec eux.

J’ai alors commencé à écrire dans ma tête des récits qui se déroulaient avant cette date. Puis j’ai rassemblé ces histoires et décidé de les publier. Elles constituent un point d’exclamation après le point final. Comme l’écrevisse, il est parfois bon de marcher à reculons. De revenir vers un point d’origine. Aucun tableau n’est jamais achevé. Mais ces fragments m’ont semblé devoir faire partie du lot. Le reste appartient au silence. » H. M.