Vie et mort d'une légende bigoudène

Vie et mort d'une légende bigoudene

Toutes les légendes bretonnes ne se ressemblent pas. Celle-ci se classe parmi les légendes nouvelles, issues de la scène rock au début de son explosion, quand les rockeurs s'affrontaient aux yéyés, quand les cheveux longs chez les garçons symbolisaient un signe de rébellion contre la société. La légende bigoudène prend la forme de la gloire locale de ces années 1960 dont la chance a souri, qui a pu s'extraire des bals de parquet et des concerts dans les bars du coin pour rejoindre les tournées mondiales des célébrités pop-rock.

Comme l'assassin revient sur le lieu de son crime, l'ex-star a choisi de revenir à ses sources à la fin de sa carrière. Mal lui en a pris. La pays bigouden n'est pas plus qu'un autre un havre de paix. Il n'échappe pas à la criminalité, aux trafics de drogue et à la petite délinquance.

C'est en compagnie de la police brestoise que se déroulera l'enquête, menée au pas de charge par la commissaire Léanne Vallauri, héroïne récurrente de Pierre POUCHAIRET, avec son équipe. Nous la suivrons de l'intérieur, partageant les doutes, les montées d'adrénaline, les relations entre les flics et les gendarmes, sans oublier les amours tumultueuses affectant cette brigade.

Dans ce polar classique on sent que l'auteur connait parfaitement son sujet, ayant été policier lui-même, qu'il s'agisse du fonctionnement de la police ou de la révolution musicale des décennies 1960-1970. Comme quoi quelques dizaines d'années plus tard rock et police ne sont plus incompatibles...

A lire comme une belle rétrospective sur ces "années-là" et pour l'intrigue policière, bien sûr.

Notice de l'éditeur

Quand une ancienne star du rock est sauvagement assassinée à son domicile de Pors Carn à Penmarc’h, la Police Judiciaire de Brest, avec Léanne Vallauri à sa tête, se retrouve chargée de l’enquête.
La flic va devoir s’immerger dans les coulisses de la foisonnante scène bigoudène des années 60-70.
Pour cette passionnée de musique, ce serait presque un plaisir si elle n’avait pas, en parallèle, à surveiller les agissements d’un nouveau collègue dont les méthodes perturbent quelque peu son service…