Des hommes sans nomGallimard inaugure avec Des hommes sans nom sa collection Espionnage, confiée à la direction de Marc DUGAIN. En toute logique, c'est avec la DGSE dans sa lutte contre le terrorisme que celle-ci débute.

Entre Paris et le Kaboul de 2017, en passant par Dubaï et le Pakistan on suit le parcours d'une jeune recrue et de son mentor, issu des "hommes sans nom", de son instruction à son affectation comme agente active. Depuis la série télévisée "Le bureau des légendes", le fonctionnement de la DGSE, dans ce que cet organisme a autorisé à laisser filtrer, n'a plus beaucoup de secret pour le public. Aussi pour les curieux ce livre n'apportera pas de grandes révélations, si ce n'est de montrer les oppositions internes entre les espions proches des catholiques traditionnels, les "cathos tradi" et ceux de la branche laïque, surnommés les "francs mac".

Entre passages d'introspection du vieil espion et d'interrogation sur son métier de la jeune débutante, les missions s'enchaînent pour aboutir à la plus complexe d'entre elles, celle d'infiltration.

Cette première incursion déclarée de l'éditeur dans le monde de l'espionnage (l'espionnage est parfois le thème de certains roman de la collection Série Noire) est en demi-teinte. Si elle est réussie en termes d'aventures et de descriptions de la vie d'agents, elle laisse cependant un petit goût d'inachevé, notamment sur la fin. Peut-être est-ce volontaire pour une suite prochaine ?

Notice de l'éditeur

Octobre 2017. Daesh perd du terrain. Un mystérieux cacique de l’organisation islamiste contacte les services français et déclare vouloir faire défection. Victoire Le Lidec, jeune analyste de la Direction générale de la sécurité extérieure, déçue par les perspectives de carrière qui lui sont offertes, décide de frapper fort. Son objectif : instrumentaliser le recrutement de ce transfuge pour monter sa propre opération de contre-terrorisme. Personne au sein de sa hiérarchie n’y croit, jugeant le projet trop complexe.
Seul recours pour Victoire : manipuler son ancien instructeur, Nikolaï Kozel, ex-légionnaire et légende vivante de la Boîte, qui maîtrise comme personne le métier d’officier traitant. Kozel n’est pas en bonne posture : le contre-espionnage français le soupçonne de compromission avec une puissance étrangère. Sa fragilité sera-t-elle un atout pour Victoire, ou un obstacle ? Car l’espionnage, c’est avant tout une affaire d’hommes… et de femmes.