Parler dans son sommeil n’est pas sans risque, surtout lorsque l’on partage son lit avec une compagne curieuse et que l’on possède un passé douteux.
Mais l’inconscient, par essence, ne peut être maitrisé. Alors quand d’autres y ont, d’une certaine manière, accès, le retour au réel est brutal. Voilà en quelques mots à quoi se résume la drôle d’aventure que vont vivre Louise, Carlos, Jeanne et Julien.
On retrouve dans « Faut pas rêver » le ton humoristique et décalé des « Mafieuses ». Ici aussi c’est d’abord une histoire de femmes, racontée par l’une d’entre elles. Qu’elles soient françaises ou espagnoles, ce sont elles qui déclenchent et qui contrôlent in fine les événements et qui vont jusqu’au but qu’elles s’étaient fixé. Quitte à risquer leur couple et leur peau.
Avec Pascale DIETRICH les messieurs n’ont qu’à bien se tenir, y compris durant leur sommeil !
Notice de l’éditeur
Rêver d’un crime fait-il du dormeur un suspect ? C’est ce que n’ose imaginer Louise, depuis deux mois réveillée en sursaut au beau milieu de la nuit par Carlos. Son compagnon parle dans son sommeil, en espagnol et avec véhémence. Il semble revivre encore et toujours la même scène, dont il affirme ne pas se souvenir au matin. Sans cet inquiétant désagrément, Louise serait certaine d’avoir enfin rencontré l’homme idéal : Carlos a quitté l’Andalousie pour exercer le métier de sage-femme à Paris. Que cache sa somniloquie ? Pour en avoir le cœur net, Louise dissimule près de son oreiller un enregistreur. Les premiers résultats de la judicieuse analyse des cauchemars, obtenus par son amie Jeanne à partir de la traduction qu’elle effectue, la placent face à une évidence troublante : la nuit, c’est un scénario meurtrier qui est rejoué, à Marbella. Un parfait lieu de vacances. Faut-il y aller?