Quarantaine

Quarantaine

La pandémie liée au COVID-19 revêt parfois des effets bénéfiques pour les écrivains. Elle a permis à Peter MAY de voir une de ses premières oeuvres, écrite en 2005, publiée alors que son manuscrit avait à l'époque été refusé par les éditeurs.

Ecrit suite à l'épidémie du H5N1, Peter MAY élabore alors un livre de polar-anticipation, imaginant un Londres soumis à un état d'urgence, ressemblant par bien des aspects à celui que nous avons vécu en 2020-2021. C'est avant tout cet aspect prédictif qui fait l'intérêt de Quarantaine. Pour le reste ce n'est pas le meilleur ouvrage de l'auteur, arrivant loin derrière sa Trilogie écossaise (L'île des chasseurs d'oiseaux, L'homme de Lewis, Le braconnier du lac perdu).

A lire donc plus par curiosité que pour l'intrigue, en souhaitant que la situation extrême décrite reste elle du domaine de la science-fiction.

Notice de l'éditeur

Lockdown Peter May

Qui aurait pu imaginer une chose pareille ? Le domaine centenaire d’Archbishop’s Park, en plein cœur de Londres, défoncé au bulldozer pour y bâtir de toute urgence un hôpital. Alors qu’une épidémie sans merci a séparé la capitale britannique du reste du monde, alors que le Premier ministre lui-même vient de mourir, un ouvrier découvre sur le chantier ce qu’il reste du corps d’un enfant. Des ossements qui ne datent pas du temps des archevêques. MacNeil, l’homme qui a décidé de quitter la police, qui vit ses dernières heures dans la peau d’un flic, est envoyé sur les lieux. C’est lui, le policier désabusé, qui va devoir remonter la piste d’une machination abominable, dans une ville en butte aux pillages où les soldats en patrouille font la loi. Et alors qu’il apprend que son fils unique, Sean, est contaminé à son tour, n’ayant qu’une chance infime d’en réchapper.
Lorsqu’il a écrit ce roman en 2005, Peter May était loin de penser qu’un jour la réalité se rapprocherait autant de la fiction. Publié quinze ans plus tard en Grande-Bretagne, en plein confinement, «Quarantaine» a fait l’événement. C’est aussi, tout simplement, un roman policier qu’on ne peut pas lâcher.