7 jours sort du cadre sud-africain, pas géographiquement, mais culturellement. L'enquête de Benny Griessel s'affranchit du "local" pour louvoyer entre les milieux de la finance avec leurs montages douteux, les snipers assassins de flics et les belles juristes assassinées. Bref, à part quelques descriptions de l'organisation de la police du Cap, 7 jours pourrait se situer un peu n'importe où dans le monde.
Cette considération n'empêche pas d'apprécier cette aventure de Benny, qui se déroule sans ennui et sans véritable surprise non plus. Et pour les passionnés de l'Afrique du Sud Don Meyer offre un petit supplément à la fin du roman : un joli glossaire contenant quelques pépites d'expression en afrikaan et en xhosa. Juste de quoi ne pas passer pour un simple touriste pour les chanceux qui visiteront ce lointain pays !
notice de l'éditeur :
Un mystérieux imprécateur menace, dans un mail délirant, d’abattre un policier par jour tant que le meurtrier de la belle avocate d’affaires Hanneke Sloet n’aura pas été arrêté. Et s’empresse de joindre le geste à la parole.
La police du Cap, prise de panique, charge Benny Griessel, déjà rencontré dans Le Pic du diable et 13 Heures, de rouvrir l’enquête, au repos depuis plus d’un mois. Pas d’indices, pas de mobile, pas de témoins, juste quelques photos où la victime posait nue, une forte pression venue du sommet de la hiérarchie, et un sniper insaisissable manifestement décidé à poursuivre sa mission. Fragilisé par la piètre opinion qu’il a de lui-même, déchiré entre le désastre de sa vie privée et son exceptionnelle conscience professionnelle, Griessel va devoir repartir de zéro. À l’arrière-plan se dessine bientôt un paysage urbain d’intérêts politiques et financiers, de compromission et de corruption, qui ouvre bien des perspectives et nous indique plus d’une fausse piste. Jusqu’au stupéfiant coup de théâtre final.