Un faisceau d'histoire converge vers le terrorisme islamique, les gangs, la contrebande, l'espionnage, le vol et les braquages, les polices privées et la police officielle. L'Afrique du Sud est plus qu'une terre de contraste avec Deon Meyer. Avec ou contre leur gré, différentes personnes se trouvent impliquées dans ce tourbillon, de la mère de famille au contrôleur de trafic de bus en passant par le pisteur.
Plus qu'un polar-roman d'espionnage, A la trace décrit le climat de l'Afrique du Sud dans le contexte de la préparation de la coupe du monde de football de 2010. Et c'est aussi avec passion que l'on suit - à la trace - l'épopée de chaque personnage.
notice de l'éditeur :
Chacun des protagonistes de ce roman aux intrigues apparemment distinctes laisse des traces. Toutes, à un moment donné, vont se croiser. Milla, mère de famille qui plaque son foyer et rejoint l’Agence de Renseignement Présidentielle au moment où un groupuscule islamiste s’agite de manière préoccupante. L’aventurier Lemmer qui protège le transfert à la frontière du Zimbabwe de deux inestimables rhinos noirs. Lukas Becker, l’archéologue aux prises avec les gangs de la plaine du Cap. L’ex-flic Mat Joubert, devenu détective privé, chargé d’enquêter sur la disparition d’un cadre de l’Atlantic Bus Company.
Comparée à l’univers du polar américain (corruption, drogue, prostitution), la matière romanesque de À la trace, qui allie « le monde animal, inhérent à notre culture », des contrebandes pittoresques, l’émancipation des femmes, la culture gangsta des villes, frappe par sa richesse et sa diversité. Deon Meyer est un des rares auteurs qui, tout en maîtrisant avec brio les règles du genre, ouvre grand le champ des problèmes contemporains de son pays.