chacun sa vérité Kouplan. Surtout ne pas confondre avec Coplan. Rien à voir avec le héros sur-vitaminé qui a peuplé les romans dit de gare des années 1950 à 1996 (auteur Paul Kenny aux éditions Fleuve noir).

Kouplan est un immigré pauvre, sans-papiers, ayant atterri après un long périple à Stockholm. Que faire pour gagner un peu sa vie ? Pourquoi pas détective ? Mais avec ce CV et son physique d'adolescent décrocher des clients n'est pas chose facile. Puis, quand malgré tout on en a trouvé, enquêter en évitant la police et en ne mangeant qu'à peine à sa faim n'est pas facile non plus. Aussi, ce ne peut être que sur des affaires hors-normes que l'on tombe. Hélas classique à l'origine - la disparition d'un enfant - celle-ci se révelera au fur et à mesure de plus en plus complexe.

L'originalité fait tout le charme de ce roman. Sara LOVESTAM sait provoquer l'empathie pour ses deux personnages perdus dans une société qui rejette tous ceux qui se montrent un peu trop différents et qui ne répondent pas à ses critères.

Chacun sa vérité inaugure l'arrivée de ce nouveau détective dans le roman noir. La suite de ses aventures se lira dans "Ça ne coûte rien de demander" (Robert Laffont).

(Chacun sa vérité a obtenu le grand prix de la littérature policière en 2017 : une belle référence !)

Notice de l'éditeur

sanning med modifikation« Si la police ne peut rien pour vous, n’hésitez pas à faire appel à moi. »
Pour gagner sa vie tout en restant sous les radars, Kouplan propose ses services comme détective privé. Se faire invisible, évoluer dans la jungle du Stockholm underground, il connaît :  ancien journaliste d’investigation dans son Iran natal, Kouplan est sans-papiers. La fillette de sa première cliente a disparu. Pour une raison mystérieuse, elle aussi souhaite éviter l’administration… Dès lors, de bête traquée, le clandestin se fait chasseur.