Rien que du noirPremière et dernière enquête pour l'inspecteur Jack Laidlaw. Solitaire mais affublé d'un collègue chargé de le contrôler et de rapporter à son supérieur tous ses faits et gestes,  il doit participer à la résolution du meurtre d'un avocat véreux acoquiné à la pègre. Participer uniquement, la direction des opérations étant confiée au chef Milligan.

Mais ce n'est pas dans la nature de Laidlaw d'obéir aux ordres. Il n'obéit qu'à son flair. Toujours dans ce Glasgow cher aux auteurs, c'est en arpentant ses rues froides, ses pubs malodorants et en interrogeant les habitants qu'il mènera ses recherches, en se tenant éloigné le plus possible du commissariat.

Les reprises de manuscrits ne sont pas toujours des réussites. Ce n'est pas le cas ici, bien au contraire. Ian RANKIN a su clore dans le style de William McILVANNEY ce roman qui était resté inachevé. Il faut dire, voire répéter que son personnage fétiche, Rébus, est par de multiples aspects proche de Laidlaw.

Ce doit être le climat et l'ambiance bien particulière des villes écossaises qui doit forger des inspecteurs comme ça.

Notice de l'éditeur

The dark remainsUn manuscrit posthume de William McIlvanney achevé par Ian Rankin. Une enquête de jeunesse de Jack Laidlaw, qui est une plongée dans les turbulents bas-fonds de Glasgow des années 1970. Un protagoniste «mauvais genre» auquel on s'attache, doté d'une obstination à toute épreuve et d'une intuition hors du commun. Une intrigue remarquablement menée et une lecture fluide qui ne laisse pas entrevoir de disparité de ton entre les deux auteurs, deux pointures du «Scottish noir».