Ce prenant roman aborde de nombreux thèmes au fait de l'actualité : inceste, obésité, travail et handicap, ondes électromagnétiques. Comment vivre au milieu de tout cela ? Comment vivre chaque jour avec un frère perturbé, une mère fragile qui s'enfonce progressivement dans son univers intérieur ? Y a-t-il un rapport entre leurs états et ce maudit poste EDF proche de la maison, qui grésille 24 heures sur 24 ?
Laurence, notre héroïne, parvient à surmonter les préjugés, à se construire malgré les regards des autres qui rejettent d'emblée tout ce qui leur apparaît comme différent. Quand on sait que déjà dans nos grandes agglomérations se n'est pas facile, alors dans un bourg du Cantal... Mais jusqu'à quand Laurence tiendra-t-telle ?
Dans cet atmosphère étouffante, même le casino de la station thermale dégage une sensation d'oppression. Seules quelques randonnées dans les montagnes environnantes permettent de respirer un peu, d'apprécier rapidement cette région en s'évadant durant quelques lignes sur les sentiers surplombant les vallées escarpées.
Cinq cartes brûlées surprend et ne peut renier son nom de thriller psychologique. Pour les lecteurs touristes visitant l'Auvergne, il influencera probablement leur choix de chambre d'hôtel s'ils font une étape à Saint-Flour.
Notice de l'éditeur :
Laurence Graissac grandit aux côtés de son frère, Thierry, qui prend toujours un malin plaisir à la harceler et à l’humilier. Du pavillon sinistre de son enfance à Saint-Flour, elle garde des blessures à vif, comme les signes d’une existence balayée par le destin. Mais Laurence a bien l’intention de devenir la femme qu’elle ne s’est jamais autorisée à être, quel qu’en soit le prix à payer. Le jour où le discret docteur Bashert, en proie à une addiction au jeu, croise sa route, la donne pourrait enfin changer…