Des bâtiments lugubres au fond d'une vallée encaissée, un cadavre sur une falaise, un sentiment d'oppression rien qu'en décrivant les paysages dès les premières lignes : difficile de ne pas songer aux Rivières pourpres de Jean-Christophe Grangé.
Heureusement Glacé prend vite un autre chemin pour voler de ses propres ailes. Malgré quelques clichés, il arrive à nous tenir en haleine jusqu'au bout, en nous offrant, comme les Rivières pourpres l'avait fait pour les Alpes, une autre vision de la montagne, ici dans le massif pyrénéen.
Notice de l'éditeur
Décembre 2008, dans une vallée encaissée des Pyrénées. Au petit matin, les ouvriers d'une centrale hydroélectrique découvrent le cadavre d'un cheval sans tête, accroché à la falaise glacée.Le même jour, une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée. Le commandant Servaz, 40 ans, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa carrière. Pourquoi avoir tué ce cheval à 2 000 mètres d altitude ? Serait-ce, pour Servaz, le début du cauchemar ? Une atmosphère oppressante, une intrigue tendue à l extrême, une plongée implacable dans nos peurs les plus secrètes, ce premier roman est une révélation !