Janvier noir

Avec Harry McCoy, un nouvel inspecteur déambule dans les rues de Glasgow. Solitaire, alcoolique, à moitié drogué et fréquentant ouvertement la pègre de la ville, il se met en tête d'affronter le gratin local composé d'aristocrates et de grands patrons. Son but : démasquer les vrais coupables de meurtres ayant pour victimes des femmes de petite vertu dans la mort n'intéresse personne. Seul hic : les meurtriers sont morts ou se sont dénoncés...

Glasgow apparaît plus sombre que jamais : quartiers en perdition, immeubles en ruine, zones de non droit, pubs mal famés et guerre des gangs : la misère est partout. S'y ajoute le temps de janvier, la neige et le froid succédant à la pluie, intensifiant l'atmosphère oppressante régnant dans la ville écossaise.

Dans ces conditions, on se doute que la lecture de Janvier noir ne sera pas de tout repos. La violence éclate presque à chaque page et Alan PARKS ne nous épargne pas dans les descriptions qu'il en fait. Si ce livre est un jour adapté au cinéma ou à la télévision, âmes sensibles s'abstenir !

Pas de répit donc dans ce premier volet mettant en scène Harry McCoy et peu de chance que le mois de février se présente sous de meilleures hospices (le second volet des aventures de McCoy, L'enfant de février est paru en février 2020 chez Payot et Rivages). Du roman sang et noir écossais.

Notice de l'éditeur

Bloody January Alan Parks

« Le regard du gamin se fixa soudain, comme s’il venait seulement de remarquer sa présence. Son bras pivota dans sa direction, le pistolet se braqua droit sur sa tête. McCoy se figea tandis que le gamin affinait sa visée. Une détonation sèche retentit. Une nuée de moineaux s’envola du toit et la foule paniqua pour de bon. »  
Dans l’un des secteurs les plus passants de Glasgow, devant la gare routière, un garçon d’à peine vingt ans ouvre le feu sur l’inspecteur McCoy et sur une jeune femme, avant de retourner l’arme contre lui. La scène se déroule sous les yeux de Wattie, l’adjoint de McCoy. Qui est ce mystérieux garçon ? Quel est le mobile de son acte ? C’est ce que les deux policiers vont s’efforcer de découvrir, malgré l’opposition de leurs supérieurs. Une enquête en forme de déambulation dans une ville âpre, noire, parfois désespérée et pourtant palpitante d’humanité. Une ville qui vous saute à la gorge et ne vous lâche pas.