Harry Bosch et son demi-frère avocat Mickey Haller se retrouvent dans cette nouvelle enquête au double objectif : gracier un innocent et trouver le ou les coupables d'un sordide meurtre perpétré dans la ville éternelle de notre héros : Los Angeles. A cette fin, Harry endosse un costume qu'il abhorrait auparavant, celui de détective pour le compte de la Défense.
On prend toujours autant de plaisir à lire les romans de Michael CONNELLY. Le déroulé de l'enquête, la progression du raisonnement et l'assemblage minutieux des faits, qui suivent toujours le même schéma ou presque depuis Les égouts de Los Angeles n'arrivent pas à lasser. C'est ce qui en fait la force.
Une lecture attentive révélera les sentiments de l'auteur qui n'hésite pas, sans le nommer, à dénoncer les dérives d'une justice permettant à un gouverneur de réduire la peine d'un meurtrier dont le père est son ami (une référence probable à Arnold Schwarzenegger qui en 2011 réduisit la peine du fils d'un de ses amis). Michael CONNELLY truffe également son livre de quelques anecdotes, comme celle se rapportant à la création en 1899 du registre des meurtres par la police de Los Angeles, devenue le LAPD. Sans compter qu'à chaque nouveau roman, il dévoile un peu plus, au travers de maximes, la logique qui sous-tend la méthode de travail de son inspecteur, comme ici : "Il divisait toujours ses pensées en trois domaines à la logique bien distincte : ce qu'il savait, ce qu'il pouvait supposer et ce qu'il voulait savoir. C'était toujours ce dernier domaine qui était le plus étendu".
Notice de l'éditeur
Bosch ira-t-il jusqu'à l'impensable ?