La mort sur ses épaules

La mort sur ses épaulesL'Amérique n'en finit pas de nous montrer ses bourgades semi-abandonnées avec ses habitations délabrées, sa misère omniprésente, l'alcool, la drogue et les bars à strip-tease de seconde zone qui constituent les principales attractions.

Les enfants sont livrés à eux-mêmes. Les jeunes n'ont pour perspectives que celles de partir ou de sombrer dans la délinquance. Dans ce contexte, quelque soit l'âge, il vaut mieux être "normal" ; cette notion recouvrant pour les hommes virilité avec physique en rapport, rejet de l'homosexualité et de la difformité.

Dans cette ville où le bar et les pompes funèbres apparaissent comme les deux seuls commerces qui survivent, le principal employeur est la prison pour mineurs surnommée "La Carcasse". Aussi tout le monde à un moment ou à un autre y passera, soit comme détenu, soit comme garde ou intervenant.

Certains passages font irrémédiablement penser aux livres d'Edward BUNKER. Comme chez lui, les établissements de discipline pour mineurs avec leurs conditions de détention sont au centre de ce roman très sombre tout en étant plein de délicatesse et d'empathie.

Notice de l'éditeur

The pallbearerA Lynch, en Virginie occidentale, les gens qui n'ont pas déserté la petite ville vivent dans la pauvreté, voire le dénuement. Il y a peu d'emplois et toute la communauté est sous la coupe de Ferris Gilbert, le cruel patriarche d'une famille de criminels, qui fait régner la terreur.
Lorsque Jason Felts, travailleur social qui a la particularité d'être nain, est chargé d'assister l'un des frères Gilbert, détenu à la maison de redressement pour possession de stupéfiants, Ferris y voit l'occasion de faire passer en fraude un dangereux colis à son jeune frère. Ferris Gilbert menace aussi Terry Blankenship, un jeune homme pauvre qui a fui la maison familiale pour vivre dans les bois avec le garçon dont il est amoureux.