L'emprise explore la face cachée des prémices d'une campagne présidentielle française. Dans cet exercice, toute ressemblance avec des faits réels tient lieu à une illusion... Même s'il relève de la fiction, L'emprise - celle de la finance sur la politique, et donc sur le monde - ne cache pas ses sources d'inspirations, facilement transposables.
Au travers du parcours d'un candidat, qui doit en premier lieu affronter les primaires de son parti, sont analysés les liens profonds entre les services de renseignements, les multinationales et le monde politique. Les rapports humains ne sont pas oubliés, en suivant les péripéties d'une agente de la DCRI, celles d'un syndicaliste bizarrement très isolé et celle du couple régnant depuis des années sur la première entreprise de services française. L'emprise se lit aisément, comme un bon polar. Il complète le rayon des romans noirs traitant des grands dossiers politico-financiers nationaux, comme notamment L'honorable société de Dominique Manotti et Doa. Un angle d'attaque un peu plus original aurait cependant été le bienvenu.
Peut-être dans le second volet, Gallimard annonçant le début d'une trilogie ?
Notice de l'éditeur
Un favori à l'élection présidentielle, le président d'un groupe militaro-industriel, un directeur du renseignement intérieur, un syndicaliste disparu après le meurtre de sa famille, une photographe chinoise en vogue... Qu'est-ce qui peut les relier?
Lorraine, agent des services secrets, est chargée de faire le lien. De Paris, en passant par la Bretagne et l'Irlande, pourra-t-elle y parvenir? Rien n'est moins certain.