Avec Piste noire débute les aventures du commissaire - pardon du sous-préfet - Rocco Schiavone. Personnage truculent, râleur, doté d'un côté macho et prenant ses aises avec la légalité quand il s'agit d'améliorer ses fins de mois. Heureusement, il possède quand même quelques qualités faisant de lui un super flic, tendance Hercule Poirot, grâce à ses facultés d'enregistrer les moindres détails lui permettant d'identifier le coupable ou les coupables d'un crime.
Autant dire que c'est lui qui donne tout l'intérêt du roman, à la croisée des chemins entre Agatha Christie et Simenon pour le côté grognon du commissaire Maigret.
Les péripéties de Rocco Schiavone font passer un bon moment, sans pour autant trop se différencier du genre un peu classique de l'enquête sur un crime faisant intervenir autour quelques personnages un peu stéréotypés. Cela ressemble à un bon format pour une série TV, sachant que l'auteur est aussi scénariste, acteur et réalisateur.
Notice de l'éditeur
Séducteur, corrompu, sarcastique, Schiavone est aussi antipathique qu’attachant. Le genre de héros qu’on adore détester…
Le commissaire Rocco Schiavone est romain jusqu’au bout des ongles : snob, macho et ronchon, il est doté d’un humour noir dévastateur. Muté à Champoluc dans le val d’Aoste, il vit son départ en province comme un exil. À son corps défendant, il doit quitter sa paire de Clarks adorée pour porter de répugnants après-ski et considère ses nouveaux collègues comme des ploucs.
Peu après son arrivée, on trouve le cadavre d’un homme sur une piste de ski, écrasé sous une dameuse. Accident ou meurtre? Quand le médecin légiste découvre un foulard dans la gorge de la victime, le doute n’est plus permis. Schiavone se plonge alors dans une enquête rocambolesque, freiné par son ignorance, voire son mépris, de la région et de ses usages. Mais certains habitants de cette vallée hostile et glaciale trouvent grâce à ses yeux. Notamment une habitante : la somptueuse Luisa Pec…