Je connaissais les Alpes, ses stations de ski et ses vallées profondes, mais je ne connaissais pas l'essentiel : les Quatre sans culs. Rien que pour ça je remercie Philippe PATERNOLLI de me l'avoir fait découvrir. Dès que l'actualité me le permettra, je saisirai la première occasion pour aller à Chambéry admirer cette fontaine au nom si harmonieux.
Ce sont ces petits détails qui font tout le charme du polar dit "régional". Au delà de l'intrigue, de la chasse aux assassins conduite par un flic un peu paumé, déraciné, le roman nous permet de voyager, de prendre une grande goulée d'air, d'imaginer les montagnes (ici le massif des Bauges) avec ses lacs et ses sentiers de randonnées.
Rien de tel en ces temps de confinement !
Notice de l'éditeur
Qui en voulait à Laura Fournieux au point de l'assommer et de la jeter, encore vivante, au fond d'une crevasse ? C'est ce que devra découvrir Vincent Erno, commissaire à Chambéry, qui pourra enfin s'arracher à son ennui et aux copies des nus du peintre Egon Schiele… Il ira de surprise en surprise en découvrant une multitude de pistes et autant d'assassins potentiels. Qui, des barons de la politique locale, des guides de haute montagne, des membres de la secte du « Nouveau pardon », du patron du bar « le Quatre Sans Cul », qui en voulait à Laura Fournieux ?