Harry Bosch abandonne les aventures exotiques à la James Bond (voir Les Neufs dragons) pour revenir dans son Los Angeles natal. C'est tout à son honneur et sa crédibilité nous revient plus intacte. Il faut dire que Michael CONNELLY s'avère nettement plus à l'aise dans son périmètre Californie - Nevada qu'à Hong-Kong. Il maîtrise mieux les combats intellectuels de son héros que ses prouesses physiques.
Dans Ceux qui tombent, Harry Bosch reprend ses marques : nouveau cercle familial, nouvel équipier, nouveau service et nouvelle hiérarchie. Ce n'est pas pour autant qu'il fait un trait sur tout son passé : les fantômes sont trop nombreux, et quelques représentants des sombres périodes vivent encore.
Tout les éléments sont présents et ancrés pour relancer une nouvelle série d'aventures pour Harry, que nous ré-attendons de nouveau avec la plus grande impatience.
Notice de l'éditeur
Bosch vient de décrocher un sursis de trois ans avant d’être mis à la retraite d’office lorsqu’il se voit confier un cold case datant de 1989. Viol suivi de meurtre, ADN, antécédents judiciaires et profil psychologique, tout incrimine un certain Clayton Pell. Un suspect… qui n’aurait eu que huit ans au moment des faits. Erreur du labo ou faute impardonnable de deux inspecteurs ? Les conséquences de ce cafouillage s’annonçant monumentales, Bosch se met immédiatement au travail lorsqu’il est appelé sur une scène de crime. Un homme se serait jeté du septième étage du célèbre hôtel de Los Angeles, le Chateau Marmont. La victime, George Irving, est le fils d’un conseiller municipal très influent à L.A., un homme qui n’a jamais porté Bosch dans son coeur. Pourquoi exige-t-il que ce soit lui qui mène l’enquête ?
Deux intrigues menées en parallèle, l’une révélant la corruption de politiciens obnubilés par leurs profits, l’autre la monstruosité de prédateurs sexuels, et une description de Los Angeles qui fait froid dans le dos.