Cool ? Peut-être un peu trop. La préquelle de Savages s'avère décevante, portée par des dialogues cinématographiques et un style qui, à vouloir être trop cool, devient facile.
Le livre ressemble vite à un scénario qui conduit le lecteur a être orphelin : sans roman et sans film. Même l'apparition furtive de Franck Machine n'y apporte rien.
Notice de l'éditeur
Cool raconte les débuts des héros déchirants rencontrés dans Savages. Ben le biochimiste pacifique, Chon le mercenaire des guerres au Moyen-Orient, et Ophélia, dite O, la bimbo blonde et si aimante. Le cerveau, les muscles et la beauté. Inséparables, irrésistibles.
En lançant leur fort lucrative entreprise de production/commercialisation d'un précieux cannabis cultivé hors sol, ils n'anticipent ni la violence des dealers qui tiennent la Californie du Sud ni le cynisme impitoyable des agents corrompus de la DEA. L'affrontement va les éclairer sur leurs origines: vingt ans plus tôt, leurs parents eux aussi ont vécu de la drogue, et l'héritage est sanglant.
Cool, c'est aussi un condensé speedé de culture pop, depuis les années 1970 - hippies, fumette et contestation - jusqu'aux maux de la société américaine actuelle: violence et puissance des cartels, drogues dures, corruption à tous les étages. Il y a tellement d'argent en jeu...