Un braquage. Une cavale. Une chasse à l'homme. Puis l'opportunité d'un nouveau coup, avec la complicité d'un laissez pour compte dans un patelin perdu des États-Unis.
Nul doute, c'est du noir, dans la plus pure tradition des romanciers américains. Encore ici avec Richard STARK (alias Donald WESTLAKE), ils n'ont pas d'égal pour décrire la vie quotidienne des paumés, des petites gens passés au travers de l'American Way of Life et rêvant, pour certains, de partir à l'assaut de la vraie vie, avec grands espaces, liberté et argent. Alors, quand une occasion se présente, il ne faut pas la rater. Elle s'appelle ici Parker, héros d'une longue série de pas moins de 24 livres s'échelonnant sur une quarantaine d'années. Parker, c'est un voleur de grand chemin, plein d'expérience et expert dans l'art de se sortir des situations les plus tordues. Il est aussi fin psychologue, atout non négligeable dans ce type d'activité pour déterminer les forces et les faiblesses de ces interlocuteurs. Il affiche une certaine décontraction, un certain flegme et un culot magistral qui parviennent à décontenancer ces ennemis les plus acharnés. Et enfin, c'est un pragmatique. Il n'aime pas tuer et le fait que lorsque c'est absolument nécessaire (pour lui).
On comprendra qu'avec ce portrait et ces multiples aventures les réalisateurs aient été inspiré pour en faire un personnage de cinéma. Parker a pris entre autres les traits de Lee MARVIN (Le point de non retour de John BOORMAN), de Michel CONSTANTIN (Mise à sac d'Alain CAVALIER), de Robert DUVALL (Échec à l'organisation de John FLYNN), de Mel GIBSON (Payback de Brian HELGELAND) et plus récemment celui de Jason STATHAM (Parker de Tayor HACKFORD).
On se détend en lisant Demandez au Perroquet, en se laissant porter par une histoire de voleurs, de flics, de méchants et d'imbéciles. Elle ne se distingue pas vraiment des autres histoires de ce type mais cela n'a pas d'importance, si l'on ne recherche de temps en temps dans la lecture que le plaisir de passer un bon moment.
Notice de l'éditeur
Un homme court à travers la campagne pour échapper aux chiens qui ont flairé sa piste et à l'hélicoptère qui tourne dans le ciel.Le fuyard s'appelle Parker, il vient de braquer une banque. Au sommet d'une colline, il tombe sur un inconnu en tenue de chasseur qui le fait monter dans sa voiture et l'emmène chez lui par des chemins forestiers, échappant ainsi aux barrages de la police.
Lindahl - c'est le nom du chasseur - vit dans un garage converti en habitation. L'intérieur est sommairement meublé. Sur le poste de télévision allumé en permanence, trône une grande cage abritant un perroquet.
Lindhal est un homme en colère et il voit en Parker l'occasion d'assouvir une vengeance. La présence de Parker va bouleverser sa vie à un point qu'il n'imaginait pas.
"Qu'est-ce qui peut expliquer que ces romans soient si plaisants à lire (ou à relire) ? Au final, c'est Parker. Même quand on sait ce qu'il va faire, c'est tout simplement fascinant de le regarder faire." (Lawrence Block)
"Les romans consacrés à Parker, le professionnel du crime, sont à mon avis des chefs-d'oeuvre qui transcendent la fiction policière pour la hisser au rang de littérature." (John Banville)