dernier cri Hervé COMMÈRE ne cache pas ses sources d’inspiration avec notamment les livres de Florence AUBENAS « Le quai de Ouistreham » et de Joseph PONTHUS « À la ligne ». Un index détaillé de ses références est d’ailleurs publié à la fin de son ouvrage.

A partir d’un scénario classique, le meurtre de la maîtresse d’un homme marié, Dernier cri s’enfonce dans les dessous de notre société hyper mondialisée et consumériste, toujours en recherche de plus de profit au mépris de l’homme. Quoiqu’il en coûte…

Si l’intrigue est bien menée et l’écriture accrocheuse, l’accumulation des dénonciations des misères et injustices sociales lasse au risque de s’avérer à la fin contre productive. Il n’en demeure pas moins que ce roman ne peut laisser indifférent. Meurtres, cavales, vengeances s’enchaînent, en pointant toujours notre regard vers nos anciennes zones industrielles délaissées et vers les nouvelles, au bout du monde, là où les usines s’effondrent sur leurs ouvriers.

Notice de l’éditeur

Au cours de la nuit adultère qu'Etienne Rozier, ancien policier devenu lobbyiste, passe avec une journaliste, cette dernière est assassinée. S'il ne démasque pas lui-même le meurtrier, Rozier sait qu'il sera le coupable idéal. 
Il n'a alors d'autre choix que de disparaître des radars et reprendre à son compte l'enquête qu'elle menait parmi les travailleurs pauvres, dans les coulisses de l'industrie textile. Cette immersion le conduit jusqu'à une ville qu'il pensait ne jamais revoir, liée à un passé qu'il avait préféré renier : Elbeuf. 
Là-bas, tout est possible, à défaut d'être permis. 

Un polar social sur le poids des origines et les fractures de notre monde.