Avec Fatherland Robert HARRIS réécrit l'histoire. Les allemands ont gagné la seconde guerre mondiale. Ils ont vaincu la Russie en 1943, signé la paix avec la Grande-Bretagne en 1944 et en 1946 avec les USA. Vingt ans plus tard, ces derniers états s'accommodant bon gré mal gré de la victoire de Hitler, normalisent leurs relations avec lui.
Seule ombre au tableau : les exterminations massives n'ont jamais été révélées, l'existence des camps de la mort est enfouie au plus profond des archives secrètes du Reich. C'est dans ce contexte de science-fiction politique dramatique, basé toutefois sur un certains nombres de documents réels, qu'un policier de la police criminelle, la Kripo, mène son enquête sur une série de meurtres mystérieux, aidé par une jeune journaliste américaine. Son issue menace de mettre à bas tout cet édifice.
Avant Philip KERR, Robert HARRIS s'engage dans les méandres politico-policiers, l'humour en moins pour son détective, mais avec autant de panache.
Notice de l'éditeur
Berlin, 1964. Depuis que les forces de l'Axe ont gagné la guerre en 1944, la paix nazie règne sur l'Europe. Seule, l'Amérique a refusé jusqu'ici le joug. Mais dans quelques jours, le président Kennedy viendra conclure une alliance avec le Reich. Ce sera la fin du monde libre.
Deux meurtres étranges viennent perturber les préparatifs. Les victimes sont d'anciens S.S. de haut rang jouissant d'une paisible retraite. Chargé de l'affaire, l'inspecteur March s'interroge. S'agit-il d'un règlement de comptes entre dignitaires? Mais, s'il s'agit d'affaires criminelles, pourquoi la Gestapo s'intéresse-t-elle à l'enquête? Quelle est cette vérité indicible qui tuent tout ceux qui la détiennent et semblent menacer les fondations mêmes du régime ? Le mystère s'épaissit et, dans Berlin pavoisée, les bourreaux guettent, prêts à tout pour étouffer dans la nuit et le brouillard les dernières lueurs de liberté.