Avec La loi des Wolfe débute une saga familiale, celle des Wolfe, trafiquants à grande échelle de tout, à l'exception des drogues et des humains. Autre particularité : ne pas mettre tous ses pieds dans le même sabot, soit concrètement : exercer une activité légale et posséder des bases solides des deux côtés de la frontière américano-mexicaine.
Ce clan mafieux - et éduqué - ne parvient pas toujours à maîtriser les pulsions de sa jeune génération, qui rêve d'accéder rapidement au niveau de ses ainés et qui succombe un peu trop vite aux charmes des femmes...
Alors évidemment avec toutes ces composantes les aventures sont nombreuses et ne risquent pas de s'arrêter après ce premier volume.
Les lecteurs ayant lu Cartel de Don WINSLOW retrouveront ici quelques groupes armés se battant pour le contrôle des trafics de drogue vers les États-Unis. Ils reconnaîtront aussi quelques territoires tristement célèbres contrôlés par les barons des cartels locaux.
James Carlos BLAKE sait camper ses personnages sans ennuyer. L'action, même si elle revêt parfois une forme quelque peu caricaturale, est bien menée.L'auteur sait, de par le style de son écriture, se distancier juste ce qu'il faut pour ne pas tomber dans l'excessif côté violence et superhéros ou dans le comique dans des scènes trop improbables.
Tout encoure donc à lire la suite, tranquillement dans un transat par une belle journée ensoleillée, en rêvant de temps à autre aux rigueurs du désert mexicain.
Notice de l'éditeur
Qui croirait que des gangsters puissent écrire une thèse sur Hemingway et sur Alexander Pope ? C’est pourtant ainsi que les choses se passent dans la famille Wolfe où l’on est trafiquant de père en fils, au sud du Texas. Le jeune Eddie Gato Wolfe, lui, ne voit guère l’utilité d’étudier : il a soif d’aventure. Il franchit donc la frontière et se fait embaucher comme garde par un cartel mexicain aux règles strictes. Mais sa fougue lui joue des tours et il succombe aux charmes de Miranda, la maîtresse attitrée d’un des chefs. Ayant malencontreusement tué ce dernier, Eddie doit s’enfuir avec la belle et regagner les États-Unis. Commence alors une folle cavale dans un territoire violent et désertique. Jamais la « Tierra del diablo » n’aura mieux porté son nom.