Harry Hole touche le fond. Alcool, déchéance. Sa séparation avec Rakel l'a fait retomber dans les pires de ses travers. La remontée sera rude, et ce n'est pas les évènements qui vont avoir lieu qui l'aideront à remonter à la surface.
Jo NESBO déroule la vie chaotique de son inspecteur favori, qui repousse à chaque épisode ses chances de prendre du galon au sein de la police. Les brumes de l'alcool ne l'empêcheront cependant pas de confondre les criminels, plus nombreux que l'on croit dans cette ville d'Oslo, pas si paisible que ça.
Une bonne dose d'intrigues, pas mal de pessimisme sur la société sur fond de traumatismes psychologiques des vétérans revenus de la guerre d'Afghanistan contient Le couteau. Cet objet va hanter Harry Hole et le lecteur tout au long du roman. Pas de déception et pas trop de surprises dans cette aventure d'Harry. Dans quel état reviendra-t-il après ces nouvelles épreuves ?
Notice de l'éditeur
Harry Hole est de retour, plus mal en point que jamais. Dans ce 12 e opus des enquêtes de son héros, Nesbo lui inflige les pires tourments. Coups de théâtre et rebondissements se succèdent à un rythme effréné, ne laissant aucun répit au personnage, pas plus qu'au lecteur qui partage ses affres. Au fur et à mesure que l'enquête progresse, les pistes se multiplient, les soupçons prolifèrent, le nombre des suspects s'accroît... Au point qu'Harry pourrait bien finir par perdre complètement pied.
La femme de sa vie l'a quitté et Harry a recommencé à boire. Il a certes réintégré la police criminelle d'Oslo, mais est cantonné aux cold-cases alors qu'il rêve de pouvoir remettre sous les verrous Svein Finne, ce violeur et tueur en série qu'il avait arrêté il a y une dizaine d'années et qui vient d'être libéré. Outrepassant les ordres de sa supérieure hiérarchique, Harry traque ce criminel qui l'obsède. Mais un matin, après une soirée bien trop arrosée, Harry se réveille sans le moindre souvenir de la veille, les mains couvertes de sang. Le sang d'un d'autre. C'est le début d'une interminable descente aux enfers : il reste toujours quelque chose à perdre, même quand on croit avoir tout perdu.