Plus qu'un simple roman policier, Le diable dans la ville blanche retrace l'histoire, avec un grand H, de l'Exposition universelle de Chicago de 1893 fêtant le 400e anniversaire de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb. Du choix de son site - plusieurs villes américaines étant en concurrence - à sa fermeture elle constitue en elle-même un formidable thriller. Son déroulement fut soumis pêle-mêle aux caprices du temps, de la finance, aux conflits sociaux et aux luttes de pouvoirs internes.
Ce gigantesque évènement n'a pas attiré que de simples visiteurs et touristes. Il a drainé aussi son lot d'aventuriers, de pickpockets et, surtout, un des premiers psychopathes - reconnu comme tel - et tueur en série : H.H. Holmes.
Erik Larsson relate avec efficacité et un sens aigu de la recherche de la vérité historique les deux faces de cette aventure de la démesure humaine. L'une étant l'énorme défi architectural de la construction de la "ville blanche", en opposition à la cité polluée et crasseuse du Chicago de l'époque ; et l'autre la monstruosité démoniaque dont est capable l'homme.
notice de l'éditeur :
Un homme construit le paradis sur Terre, l'autre y fait régner l'enfer.
1893 : l'Exposition universelle de Chicago est l'occasion pour les États-Unis de montrer leur puissance au reste du monde. Au cœur de cet événement sans précédent, le célèbre architecte Daniel H. Burnham, créateur du premier gratte-ciel, à qui revient la tâche de créer une cité de rêve, la Ville blanche. On attend près de 30 millions de visiteurs, de nombreuses personnalités, parmi lesquelles Houdini, Frank Lloyd Wright ou Thomas Edison.
Mais, dans l'ombre de l'Exposition, une autre figure accomplit de bien plus noirs desseins : H. H. Holmes, un jeune médecin apparemment bien sous tous rapports, en réalité l'un des tueurs en série les plus terrifiants de l'histoire du crime, sur la piste duquel se pressent un inspecteur d'une incroyable tenacité et une étrange association, le Whitechapel Club.