Ce roman policier norvégien s'inscrit dans la tradition des polars scandinaves, avec une écriture qui va à l'essentiel et une enquête suivie au millimètre. Cette dernière ne masque pas pour autant le cheminement des vies affectives des personnages. William Wisting, héros récurrent dans l'oeuvre de Jorn Lier HORST et sa fille Line auront à mener de front découverte des coupables et changement de leur statut social, devenant respectivement futur grand-père et future mère.
"Le disparu de Larvik", comme les romans de Jo NESBO, fournissent une image différente à nos yeux de la Norvège des croisières et des fjords. Si l'on ressent à la lecture encore une douceur de vivre et une sérénité plus grande que dans le centre et le sud de l'Europe, il apparaît qu'inéluctablement ce pays est rattrapé par les maux qui frappent les sociétés occidentales : banditisme, mafias, trafics en tout genre avec leurs corollaires : précarité, drogue et pauvreté croissante.
Le disparu de Larvik est le quatrième épisode paru en France des aventures de William Wisting. Pour ceux qui s'intéressent de plus près au personnage, il faudra commencer par "Fermé pour l'hiver" (Série Noire Gallimard, 2017). Pour des mystérieuses raisons internes au secteur de l'édition, les six premiers volumes de la série William Wisting n'ont jamais été publié en France.
Notice de l'éditeur
À Larvik, l’été est là. Six mois se sont écoulés depuis la disparition de Jens Hummel et son taxi sans qu’aucun indice n’ait permis de faire avancer l’enquête de Wisting. Sa fille, Line, est revenue s’installer dans cette jolie ville côtière, à deux pas de chez lui, et elle profite de son congé maternité pour retaper la maison qu’elle vient d’acheter.
Coup sur coup, deux événements surviennent qui offrent à Wisting une nouvelle piste à suivre. Mais les fils que son équipe et lui tirent viennent fragiliser une autre affaire dont le procès doit commencer sous peu. Affrontant les réticences de sa hiérarchie, et malgré l’imminence de l’accouchement de Line, Wisting suit jusqu’au bout son instinct de flic.