La pauvreté touche aussi les blancs en Afrique du Sud. Quelques années après la fin de l'apartheid, ils cumulent la misère et l'image négative du blanc oppresseur du peuple noir. Mais si un noir qui marche à pied dans un quartier blanc ne se remarque pas, l'inverse n'est pas vrai. Ces images parcourent le roman, sombre histoire de kidnappings d'enfants estimés comme fils ou fille de riches par deux pieds nickelés bêtes et méchants.
L'Afrique du Sud vit encore avec ses démons et ses folies. Dans les townships et les banlieues blanches que l'on appellerait aujourd'hui pudiquement sensibles, la criminalité ne connaît ni de frontières ni de couleur de peau. Ecrit en français par ce sud-africain d'expression anglaise, comme le précise l'éditeur, Le noir qui marche à pied se dirige vers les objectifs misérables des hommes : un peu plus d'argent, un peu plus de pouvoir sur les autres, et quelques bières...
notice de l'éditeur :
L’inspecteur Zondi, surnommé « Bronx » par ses collègues à cause de son bref passage au FBI, a commencé sa carrière en coursant la racaille de Johannesburg et des townships du Gauteng. Lui qui s’est toujours conduit en profiler, qui a toujours cherché à comprendre ce qui pouvait bien se passer dans la tête des criminels, va devoir aujourd’hui plus que jamais user de ce talent : c’est la cinquième disparition d’enfant signalée à Pretoria depuis la rentrée des classes. Aucune demande de rançon, et pas la moindre piste…