Kjell Ola DAHL, ou plutôt son flic fétiche, Frank Frolich, mène ses enquêtes à 100 à l'heure, même officiellement s'il est en congé. L'intrigue est classique, les références ne sont pas à chercher vers le Troisième homme mais vers les séries noires américaines à la Chase ou à la Chandler, où la femme fatale se plante au cœur de la scène.
Pour aborder le roman scandinave sous un autre angle que celui des auteurs plus connus (Mankell, Nesbo, Larsson,...), la lecture du Quatrième homme n'est pas superflue, avec son style vif et incisif. Ce roman joue son rôle - distraire - mais manque de profondeur, d'une certaine personnalité, pour être totalement séduisant.
Notice de l'éditeur
Au cours d'une anodine descente de police, l'inspecteur Frank Frølich fait la connaissance d' Elisabeth. Témoin malgré elle de l'arrestation d'un petit délinquant, elle tape dans l'œil de l'inspecteur. Obsédé par son souvenir, il se met à la chercher et à la suivre. Finalement, une relation passionnelle naît entre les deux personnes...
Pourtant, rapidement, Frølich s'inquiète du mutisme d'Elisabeth. En l'espionnant, il découvre qu'elle est la sœur d'une figure centrale de la pègre locale et qu'elle entretient des rapports pour le moins intimes avec sa professeur de faculté. Déprimé mais dépendant d'Elisabeth comme d'une drogue, Frølich ferme les yeux...
Mais un matin, il est trop tard : pendant une attaque à main armée perpétrée par le gang de Jonny Faremo, un vigile est tué par balles. Grâce à un témoignage d'Elisabeth, la bande est finalement disculpée. La liaison de Frølich avec la sœur d'un criminel éclate au grand jour et crée un scandale au sein de la police. Même le commissaire Gunnarstranda, son fidèle ami, prend ses distances. Frank est mis à pied. Sombrant progressivement dans une folie teintée de paranoïa, il décide de mener l'enquête afin de faire la lumière sur Elisabeth et de laver son honneur auprès de ses collègues...