John Grisham poursuit dans Les partenaires sa description impitoyable du système judiciaire américain. Les avocats et les grands groupes s'y affrontent avec férocité. Aucune partie ne fait office de héros, à l'exception du personnage central, avocat. L'appât du gain s'élève comme la une cause suprême et tous les coups sont permis. Dans cette société corrompue, plaignants y compris, les seuls oasis d'innocence se trouvent parmi les populations immigrées - et pauvres - qui ne possèdent ni les moyens, ni la connaissance suffisante des arcanes juridiques pour entrer dans cette arène.
Heureusement, Les partenaires possèdent une bonne dose d'humour qui contre-balance cette vision sombre. Les personnages sont attachants et l'écriture ne nous lasse pas des joutes de prétoire. Les rebondissements sont là, les rires et le suspense aussi : un bon roman divertissant.
Notice de l'éditeur :
Comment David Zinc, 31 ans, brillant avocat dans un prestigieux cabinet d'affaires de Chicago, a-t-il pu se retrouver employé chez Finley & Figg, un cabinet juridique minable ?
Tout commence ce matin-là, à 7 h 30 tapantes. Au moment de franchir le seuil de l'extraordinaire gratte-ciel qui abrite son bureau ? David est submergé par l'angoisse. La tête lui tourne, il suffoque. Sans plus réfléchir, il fait demi-tour et se réfugie au bar du coin. En fin de journée, ivre mort, il atterrit sans savoir comment chez Oscar Finley et Wally Figg. Depuis vingt ans ces deux-là se chamaillent pour faire tourner leur boutique d'arnaques miteuses. Mais cette fois-ci, c'est sûr, ils sont sur le coup du siècle : ils attaquent en justice le géant pharmaceutique Varrick, dont le nouvel anticholestérol est accusé de provoquer des infarctus.
Enfin le grand jour arrive ! Mais au procès, tout déraille. Et David se retrouve seul pour plaider la première grosse affaire pénale de sa carrière.