L'étrangleur d’Édimbourg

L'étrangleur d'EdimbourgC'est avec L'étrangleur d’Édimbourg que débute la série des John Rebus. Le ton qui marquera toute sa carrière littéraire est donné dès ce premier opus : flic en rupture de couple, limite alcoolique, déjà désabusé et dépressif, englué dans ses problèmes relationnels avec sa famille, sa hiérarchie, le monde en général. Toute l'action se déroule dans Édimbourg et sa périphérie. Ville schizophrénique avec sa face touristique d'une part et sa face misérable de l'autre, avec ses bas-fonds où avoisinent bars glauques, trafics de drogues et autres activités criminelles. Ville à deux niveaux également, avec son activité en surface et ses réseaux souterrains.

Pour ceux qui n'ont jamais lu une aventure de John Rebus, commencez par le début avec L'étrangleur d’Édimbourg, meilleure approche pour suivre avec avidité toutes ses enquêtes !

 

Notice de l'éditeur

etrangleurs-edimburg-voJohn Rebus parcourait la jungle de la ville, une jungle que les touristes ne voient jamais, trop occupés à mitrailler les temples dorés du passé.
Édimbourg était une ville d'apparences ; le crime n'y était pas moins présent, tout juste plus difficile à repérer.
Édimbourg était schizophrène, la ville de Jekyll et Hyde, bien entendu, mais aussi celle de Deacon Brodie, des manteaux de fourrure sans petite culotte, comme on disait à Glasgow.
Mais c'était aussi une petite ville.
Un avantage pour Rebus. Il traqua sa proie dans les bars à voyous, dans les lotissements où le chômage et l'héroïne tenaient lieu de blason, parce qu'il savait que quelqu'un d'aguerri saurait survivre dans cet anonymat.
Jetant un coup d'œil à la ronde, il vit qu'il avait atterri au cœur du désespoir.