Quand on revient au pays après vingt ans d'absence, ce que l'on a quitté remonte très vite à la surface. Et quand ce pays est une ile isolée au large de la côte nord de l’Écosse, bousculée par les tempêtes et engluée dans les traditions d'un protestantisme rigide mêlées à celles des hommes de la mer, il s'en suffit d'un rien pour que les retrouvailles basculent dans la violence.
Le chemin est long et douloureux pour l'inspecteur Fin Macleod, chargé de déterminer si deux meurtres, l'un perpétré à Édimbourg et l'autre sur l'ile de Lewis sont le fait du même assassin. L'immersion permanente dans son enfance jusqu'à la fin de son adolescence s'entrecroise avec un style habile avec la recherche de la vérité. Macleod sera pisté tout le long de son calvaire sur les chemins semi-désertés traversant les champs de tourbe, le long des falaises, dans les maisons froides et humides et sur les rochers perdus de l'Atlantique Nord.
Ce premier opus de la trilogie écossaise de Peter May provoque deux envies : lire le second et déambuler, malgré un premier aspect inhospitalier, sur l'Ile de Lewis. Les distilleries de whisky et la panse de brebis sont détrônés par le festin annuel des gugas. En route pour l’Écosse !
Notice de l'éditeur
Chargé de l'enquête sur un assassinat commis à Édimbourg, Fin Macleod est envoyé sur son île natale de Lewis, en Écosse, quand un second cadavre apparemment exécuté selon le même modus operandi y est découvert.
Persuadé que les deux affaires ne sont pas liées, Fin doit composer avec un décor et des gens qu'il a quittés dix-huit ans auparavant... Sur fond de traditions ancestrales d'une cruauté absolue, Peter May compose un roman palpitant parsemé de fausses pistes, de scènes glaçantes et de personnages aussi frustes que menaçants.