Les enquêtes se succèdent et se chevauchent pour la brigade criminelle du commandant Rebecca de Lost. Crimes crapuleux et passionnels, conflits familiaux, psychopathe en liberté : pas le temps de souffler pour les flics du 36. Même pas le temps de songer à leur futur déménagement dans « l’autre 36 », celui de la Porte de Clichy. Pas trop le temps non plus à consacrer à la vie de famille, à avoir une vie de couple harmonieuse…
Mauvais genre s’inscrit parmi les polars français de bonne facture, bien en phase avec le style actuel. Construit comme le scénario d’une série télévisuelle, chaque titre clôture une enquête pour mieux en démarrer une autre, la fin n’étant que le commencement probable du roman suivant. L’ensemble est relié par un fil rouge, nous incitant avec efficacité à vouloir connaître la suite.
Mauvais genre et lecture distrayante - avec ce qu’il faut de frissons - font bon ménage. On aurait tord de ne pas en profiter.
Notice de l'éditeur
Notice Hugo Nicollini est un garçon différent des autres gamins de son âge. Un père brutal. Une maman protectrice. Un soir, il est témoin d'une dispute entre ses parents. Une de plus. Une de trop. Cette fois-ci, sa mère succombera sous la violence des coups.
Vingt-trois ans plus tard, l'équipe du commandant Rebecca de Lost enquête sur la mort d'une jeune femme, sauvagement poignardée dans son appartement. Pas d'effraction. Pas de vol. Pas de traces de défense. L'entourage de la victime est passé au crible, et l'histoire du petit Hugo va refaire surface bien malgré lui.