La seconde aventure du département V avec à sa tête le truculent Carl Mock est toujours menée tambour battant dans ce Danemark loin des clichés. Elle perd quelques couleurs par rapport au premier épisode (Miséricorde) et se déroule avec plus de classicisme dans son écriture. L'arrivée d'un(e) troisième larron(ne) - Rose - ne suffit pas à retrouver le niveau d'ironie et d'humour que l'on connaissait.
Profanation se lit toutefois d'un seul trait et sans ennui, malgré un final un peu rapide et trop prévisible. On attend maintenant la suite !
Notice de l’éditeur :
Véritable phénomène d’édition dans les pays où il a été publié, Miséricorde, le premier roman du Danois Jussi Adler Olsen, s’est imposé en France comme la découverte scandinave de 2011. Profanation, le deuxième tome de la série, ne décevra pas les fans du tandem atypique et attachant que forment le cynique inspecteur Carl Mørck et son mystérieux assistant syrien, Assad.
Sur le bureau de Mørck, le dossier d’un double meurtre impliquant une bande de fils de famille, innocentée par les aveux « spontanés » de l’assassin. Mais très vite l’inspecteur s’aperçoit que l’affaire, hâtivement bouclée, comportait des zones d’ombre. Quel rôle ont vraiment joué, il y a vingt ans, trois des hommes les plus puissants du Danemark ?
Cercles très fermés des milieux d’affaires, corruption au plus haut niveau, secrets nauséabonds de la grande bourgeoisie…
Adler Olsen mêle à la perfection suspense implacable et regard acerbe sur son pays.