Ce second volet de la trilogie de Jen LAPIDUS poursuit l'exploration de la face cachée de la capitale suédoise avec ses gangs, ses banlieues glauques, ses réseaux mafieux et ses flics corrompus. Peu de nouveautés par rapport au premier tome, Stockholm noir - L'argent facile. Les acteurs changent en partie. Les suédois et les arabes prennent le pas sur les familles yougoslaves, même si elles sont toujours présentes ; le fond devient plus politique.
Stockholm noir - Mafia blanche est un pur roman d'action, développé à la manière de Tarantino pour son approche visuelle, avec des traits marqués, presque caricaturaux, pour ses personnages et un style d'écriture à la Ellroy. Mais Stockholm n'est pas Los Angeles. Les suédois véreux et leurs immigrés délinquants des banlieues sont loin - heureusement - de leurs homologues américains. A lire donc comme on regarde un bon blockbuster, et pour avoir une autre approche de la société suédoise vue par un policier de province. Comme le dit Jen Lapidus en plarlant de son flic raciste, mi-corrompu mi-justicier : "Kurt Wallander - va te rhabiller. Voici venir Thomas Andrèn." !
notice de l'éditeur :
Nul mieux que Jens Lapidus ne décrit les bas-fonds de Stockholm, un monde brutal, terrifiant, ou règne la loi du plus fort.
Une forêt, Mahmud, tenu en joue, supplie qu'on lui laisse la vie sauve. Jouée à la roulette russe, sa tête est épargnée.
Dès lors, il est l'un des trois hommes pris dans le tourbillon de violence et de vengeance de Mafia blanche : Niklas, un ex-mercenaire fanatique en croisade contre les violences faites aux femmes ; Thomas, flic déchu sur le point de basculer dans la criminalité ; et Mahmud, piégé par le gang des yougos, obligé de vendre de la drogue pour Radovan, le parrain « made in Stockholm ». Le cercle vicieux les avale, leurs crimes s'enchaînent à toute allure et les mènent droit vers l'enfer.
Jens Lapidus est de retour avec le second volet de sa trilogie noire. Et cette fois, c'est le noir total. En plus des dealers de cocaïnes et autres personnages de bas-fonds de Stockholm noir, cette fois, les flics font partie du tableau : des bons et des mauvais, mais des purs et durs, broyés par une situation qui leur échappe complètement.