Après la Trilogie berlinoise, Bernie se retrouve dans les filières d'exfiltration des nazis vers l’Argentine.
De nombreux nazis se sont exilés vers les pays d’Amérique du Sud après la défaite de l’Allemagne en 1945, bénéficiant de complicités au sein de l’église catholique et parfois du soutien de certains services secret occidentaux comme la CIA. Parmi ceux accueillis dans l’Argentine de Peron figurent entre autres Mengele, Barbie, Eichmann.
De véritables réseaux d’exfiltration ont été construits, dont le plus célèbre se nomme ODESSA. Leur existence conserve une part de mystère et reste sujet à polémique. Bizarrement en France peu d’ouvrages parlent de ce sujet, alors que plusieurs livres jamais traduits en français traitent de ces filières. Le plus célèbre d’entre eux est celui du journaliste Uki GONI : The Real Odessa (Uki Goñi, The Real Odessa, Granta Books, London-New York, 2002). Le réseau ODESSA a également inspiré des ouvrages de fiction comme Le Dossier Odessa de Frederick Forsyth et Une douce flamme de Philip Kerr.
Notice de l'éditeur
Il paraît qu'en la présence du Führer, ses admirateurs sentaient brûler en eux une douce flamme... En 1950, lorsque Bernie Gunther débarque à Buenos Aires sous un nom d'emprunt, Hitler a certes disparu, mais la ville est infestée d'exilés nazis qu'anime encore cette " petite " flamme. Et ce ne sont pas les moindres, qui ont reconstitué en Argentine leurs réseaux et leurs pratiques. Informé de sa véritable identité, le chef de la police charge Bernie d'une enquête qui ressemble étrangement à une affaire non élucidée, datant de l'époque où il était détective à la Kripo berlinoise : une jeune fille a été retrouvée mutilée d'horrible manière... une autre a disparu. Bernie va découvrir à ses dépens l'ampleur de la collusion entre le régime Peròn et les nazis, ainsi que le vrai visage de sa terre d'accueil.