Facebook : ce ne sont pas que des piratages de données au profit d'un candidat aux élections ou pour vendre un produit, ce sont aussi des informations facilement détournées de leur objectif pour "inviter" à son insu des centaines de personnes à un évènement. S'il y a bien une caractéristique qui fonctionne dans Facebook, c'est celle de permettre aux gens de se rencontrer. Mais s'ils sont issus de deux mondes qui traditionnellement s'ignorent, cette rencontre peut conduire à la catastrophe.
C'est à partir de l'exploitation de la puissance de ce réseau social que se fonde Une si jolie mort. Le réseau social n'est qu'un instrument, une opportunité pour commettre ce qui se serait de toute façon produit, à savoir un crime ou un assassinat. Il n'en est pas la cause. Pour l'inspecteur Faraday, l'amoureux des oiseaux, c'est en tout cas ce fossé social entre les modes d'expression de deux générations qu'il lui faudra franchir pour appréhender quelques pistes parmi des centaines de photos et de vidéos postées au cours d'une soirée.
Pour éviter ce qui est qualifié comme anarchie par les tabloïds et pour répondre aux pressions de sa hiérarchie, Faraday devra aller vite pour résoudre cette affaire, quitte à passer quelques accords avec des traitres et des exclus.
Un roman dense se déroulant dans un contexte toujours actuel, où Faraday, probablement comme l'auteur, se sent de plus en plus dépassé par l'évolution toujours plus violente de la société.
Pas si flegmatique que ça l'Angleterre d'aujourd'hui.
Notice de l'éditeur
Rachel, la fille adolescente d’un juge redouté par les délinquants à la petite semaine, organise une soirée en l’absence de ses parents. L’invitation a été postée sur Facebook. Une centaine de jeunes débarquent dans la villa cossue de cette banlieue chic de Portsmouth et vandalisent la maison. Quelques heures plus tard, les corps de Rachel et de son boyfriend sont retrouvés au bord de la piscine du voisin, Bazza McKenzie. L’équipe de Faraday se lance dans une enquête compliquée avec une centaine de témoins alcoolisés… Mais il n’est pas le seul. Paul Winter, l’ex-flic passé du côté obscur de la force, mène lui aussi l’enquête pour sauver l’honneur de son nouveau patron, Bazza.