2002, 1963, 1935, 1936, 1963, 1936, 1963, 1941, 1963… Vine Street voyage dans le temps comme il voyage dans les ruelles de Soho ainsi que dans quelques autres quartiers de Londres. Il n’est pas toujours facile de s’y retrouver dans ces méandres géographiques et temporels où un policier obstiné va traquer, tout au long de son existence, un meurtrier particulièrement rusé.
Dominic NOLAN rend avec précision l’atmosphère de la capitale anglaise avant, pendant et après la seconde guerre mondiale. Celle-ci semble très proche du Londres du XIXème siècle, à l’époque de Jack l’éventreur. S’il utilise d’autres méthodes, notre tueur, surnommé « le Brigadier », fait indiscutablement penser à ce dernier.
Même s’il est un peu trop long, un peu touffu avec ses sauts perpétuels entre les années, Vine Street mérite largement d’être lu jusqu’à la fin.
Notice de l'éditeur
Londres, 1935. Leon Geats travaille à la brigade des Mœurs & Night-clubs de la police de Westminster. Misanthrope et hargneux, il dirige la racaille de Soho – un quartier peuplé de prostituées, de jazzmen et de mafieux – selon un code moral élastique. Lorsque le corps d’une femme est retrouvé au-dessus d’un club, les inspecteurs de la Criminelle ont vite fait de classer l’affaire, ignorant qu’il s’agit de la première victime d’une longue série. En collaboration avec un collègue de la Brigade Volante et une officière de police, Geats se consacre à la recherche d’un tueur pervers et insaisissable. Une enquête qui couvrira plusieurs décennies, traversant le Blitz et l’après-guerre, à la poursuite d’un meurtrier surnommé « le Brigadier ».