Loin de John Le CARRE, Ava GLASS entre avec Alias Emma dans le livre d'espionnage d'action pure et dure. Peu de sociologie, peu de politique, que du mouvement. La jeune espionne Emma Makepeace mène la danse à un train d'enfer dans un Londres transformé en labyrinthe pour une course poursuite digne d'un James Bond. Alias Emma divertit, se lit vite. Emma prendra peut-être par la suite un peu plus d'épaisseur dans ses futures aventures.
Le genre littéraire "espionnage" musclé a trouvé une nouvelle héroïne. Toujours dans cette sacro-sainte guerre entre russes et britanniques. Un renouvellement dans le classique, qui aurait eu sa place il y a quelques années dans les collections de "gare" comme "Espionnage" ou "Spécial Police" de "Fleuve noir".
Rien d'étonnant à ça, dans une période où le "Pulp fiction" revient à la mode. Après tout, ce genre a publié puis révélé de grands auteurs, aujourd'hui considérés comme des références.
Notice de l'éditeur
Agente surdouée du MI6 britannique, Emma Makepeace doit exfiltrer en catastrophe un jeune médecin russe qui travaille dans un hôpital de Londres. Michael Primalov ignore que cette inconnue de vingt-cinq ans a pour mission de le soustraire à une équipe d’assassins diligentée par Moscou. Les Russes ont envoyé leurs meilleurs agents et ils ont piraté les caméras de Londres, la capitale la plus surveillée du monde. Dans la ville endormie commence une folle course poursuite. Emma se bat pour garder Michael en vie, mais les Russes ont toujours une longueur d’avance.
Dans une intrigue menée pied au plancher, chaque page marque un rebondissement. Alias Emma est un roman d’espionnage d’aujourd’hui, salué par tous les maîtres du genre. Vous n’avez pas fini d’entendre parler d’Emma Makepeace.