Après Les Initiés, les manœuvres continuent. Politiciens, banquiers, éminences grises, hauts fonctionnaires : la bataille est rude pour atteindre ou conserver une once de pouvoir, au nom de la France et de ses intérêts bien sûr.
Au cœur des dispositifs : l'argent. Il ouvre les portes, finance les campagnes, assure les respectabilités.
En pays conquis est un livre d'actualité, qui aujourd'hui ne pas être considéré comme une œuvre de fiction, mais comme une projection possible de ce qui pourrait advenir de la France à partir de mai 2017.
Peu ou pas de sang versé ici. La violence s'exprime par les trahisons, les coups bas, les manipulations financières et les pressions psychologiques exercées dans des atmosphères feutrées, autour de plateaux présentant café, thé et viennoiseries. Cette Série Noire ne relate pas une histoire policière, une enquête menée par la PJ ou par un autre service policier. C'est notre histoire, celle d'aujourd'hui et peut être hélas celle de demain. C'est aussi, comme dans Les Initiés, la face caché du miroir, la société vue et gouvernée par les hauts fonctionnaires, en conflit quasi permanent avec les gouvernements en place et déjà ceux à venir.
Notice de l'éditeur
La République est paralysée. L’Élysée est à gauche mais l’Assemblée à droite. Très à droite : impossible pour Hélène Cassard, nommée à Matignon, de gouverner sans le soutien des députés du Rassemblement national, le parti extrémiste. Dans un paysage politique en pleine déliquescence, les convictions sont mises à l’épreuve du pouvoir et les hommes de l’ombre s’agitent autour d’un enjeu de taille : l'appartenance de la France à l’Europe.
L’un d’eux, François Belmont, ambitionne de faire éclater les vieux clivages. Rien ne semble résister au grand argentier de la campagne d’Hélène Cassard. À moins que la mort de Christian Dumas, président de la Commission des comptes de campagne, chargé de veiller sur la légalité du financement de la vie politique, ne vienne compromettre ses plans ?