Si l'on peut classifier les formes de violence, celle du Vestibule des lâches se trouverait parmi les violences désespérées. Et pour ceux qui croient au mauvais sort, ce livre abondera dans leur sens.
Nos héros ne possèdent aucun lieu de repos. Même dans des endroits réputés pour leur charme est leur beauté, Marrakech, Paris, la malchance aidée par la cruauté des hommes les rattrape. Les traumatismes vécus, jamais effacés et la spirale suicidaire feront le reste.
Entre chiens et loups, au fond de cette vallée alpine, les humains ne semblent avoir retenu que les aspects les plus sombres des animaux, se terrant dans le silence et dans la peur ou attaquant pour tuer.
L'auteur ne lésine pas avec les tableaux féroces pour générer l'angoisse. Parfois trop, se qui fait basculer le roman dans le mélodrame, ce qui n'est probablement pas le but recherché.
Notice de l'éditeur
Dans une vallée alpine proche de l'Italie, un homme s'est installé dans une maison isolée. Il n'a presque aucun contact avec le voisinage; son unique compagnon est un chien. Un soir, alors qu'il rentre chez lui après être allé en ville pour son travail, il retrouve le chien égorgé, baignant dans une mare de sang. Il comprend aussitôt la signification de cet acte barbare. Il part à la recherche de Charles, le mari de Josepha, l'homme qui règne sur le village et la vallée, un homme auquel il ne fait pas bon s'opposer.