L’épouvantail de Dresde

Novembre 1944 - mai 1945 : la ville de Dresde est la proie d’un tueur en série s’acharnant sur les femmes.

Les disparitions et les meurtres s’accumulent dans l’indifférence quasi générale, à l’exception d’un inspecteur de la criminelle. Malgré le contexte de la guerre, il se démène pour trouver le meurtrier. Il faut dire que l’environnement est tout sauf propice pour mener une enquête. La défaite de l’Allemagne est imminente, les réfugiés affluent en masse dans la ville, la population ne survit que grâce à quelques tickets de rationnement. Sans parler du mois de février 1945…

C’est par un récit haletant que Frank GOLDAMMER s’empare de cette épisode de l’histoire de la ville de Dresde, bombardée jusqu’à une destruction quasi totale par les aviations britanniques et américaines. Un véritable prélude à Hiroshima et Nagasaki sans le feu nucléaire.

Dans un autre style que celui de Philip KERR, Frank GOLDAMMER réussît à implanter cette  intrigue policière au coeur de la Seconde guerre mondiale. Il rejoint dans ce périple, au milieu de la débâcle de l’Allemagne nazie, deux de ses confrères, Richard BIRKEFELD et Goran HACHMEISTER, auteurs du roman Deux dans Berlin.

Notice de l’éditeur

der angstmannNovembre 1944.  Le régime nazi est proche de l’effondrement et la ville allemande de Dresde ploie sous la violence de la pauvreté. Sans compter les rumeurs racontant qu’un être effroyable, à peine un homme, rôde la nuit dans les rues désertes. Lorsqu’on découvre le corps mutilé d’une infirmière dans un cabanon désaffecté, les habitants murmurent aussitôt que c’est l’œuvre de l’Épouvantail.

Max Heller, inspecteur de la brigade criminelle, est déterminé à trouver une explication rationnelle à ce crime, mais la police n’a plus de moyens, et son chef, un SS impitoyable, ne lui épargne rien. Entre la gestion laborieuse des réfugiés en surnombre, le rationnement et les fréquentes alertes aériennes, Heller glane péniblement quelques indices. Mais quand on trouve le corps d’une deuxième femme, il commence à prendre au sérieux la menace de l’Épouvantail…