les doigts coupesRétro projection dans la préhistoire, à l’ère où néandertaliens et homo sapiens commencent à se croiser, où les clans commencent à se mélanger.

Les tensions sont vives au sein d’un groupe composé d’une grande famille à laquelle s’ajoutent quelques individus. Elles s’amplifient lorsque une femme remet en cause la domination masculine qui a prévalu jusqu’à présent.

Hannelore CAYRE s’inspire d’études anthropologiques pour bâtir ce roman noir mais aussi vulgarisateur ancré au départ dans la vallée de la Vézère. C’est une belle façon d’aborder cette période encore peu connue du grand public sous un angle original. Rien de tel pour susciter l’envie de s’y pencher plus profondément en suivant Oli la rebelle dans son émancipation, bien avant que le terme féminisme n’apparaisse.

Notice de l’éditeur

En découvrant le squelette d’une femme dans une grotte, la paléontologue n’a pas seulement mis au jour une sépulture vieille de 35 000 ans, mais également la première scène de crime de l’Histoire.
Quelle révélation est allée colporter Oli, cette femme venue du fond des âges, entraînant à sa suite l’humanité dans un chaos irrémédiable ? Qu’a-t-elle voulu nous dire en plaçant l’empreinte de sa main mutilée au centre de cette fresque de la douleur et de l’impuissance ? “Regardez donc ce qu’ils m’ont fait” ; “Regardez, ce qu’ils nous ont fait subir à nous toutes !”
Oli veut être une chasseuse car la chasse est interdite aux femmes. Comme toutes les héroïnes de l’auteur, elle est portée par le même vent de liberté et elle revendique avec une âpre autorité et un humour caustique son droit au bonheur.
D’une plume hilarante et acérée comme la lance de sa chasseuse, Hannelore Cayre mène le lecteur ravi au cœur de la préhistoire sur les traces de nos origines et joue avec notre avidité à écouter des histoires.