Dans une des villes les plus violentes des Etats-Unis, Attica Locke nous transporte au fond du bayou de Houston faire du tourisme, entre les raffineries et les entrepôts désaffectés.
Black Power, ouvriers noirs contre ouvriers blancs, gouvernement fédéral contre commune, liaisons malsaines patrons - politiciens, passé contre présent, et ... amour.
Beaucoup de tiroirs s'ouvrent dans Marée Noire, et peu se referment avant la dernière page. Peut-être après, une suite ?
Notice de l'éditeur
Dans la lignée de Dennis Lehane et George Pelecanos, une nouvelle voix de la littérature américaine se fait entendre : pour son premier roman, Attica Locke a écrit un thriller brillant, que les lecteurs ne sont pas près d’oublier.
Jay Porter est loin d’être l’avocat qu’il aurait voulu devenir. Son client le plus prometteur est une prostituée de bas étage, et son cabinet se trouve dans un petit centre commercial minable. Mais cela fait longtemps qu’il a enterré son rêve américain et mis soigneusement de côté sa facette la plus sombre : les armes, l’enquête du FBI, le procès qui a bien failli le détruire.
Houston, Texas, 1981. C’est dans cette ville que Jay pense pouvoir reprendre de zéro. Jusqu’au soir où il sauve une femme de la noyade – et ouvre la boîte de Pandore. Les secrets que cache cette femme vont en effet mêler Jay, malgré lui, à une enquête criminelle qui mettra en péril sa carrière d’avocat, sa famille, sa vie même. Mais avant d’éclaircir un mystère dont les ramifications remontent jusqu’aux plus hautes sphères du pouvoir économique local, Jay devra affronter les démons de son passé.
Une écriture intelligente qui captive le lecteur dès la première scène, jusqu’au dénouement haletant : Marée noire signe l’arrivée d’un nouveau talent.