Espionnage, philosophie, science fiction. Noon Moon virevolte d'un genre à l'autre. Les nombreuses et longues digressions philosophiques, les analyses sur les rapports entre les États-Unis et le reste du monde, les cours sur les différents courants de l'islam, les approches psychologiques des personnages mettent au second plan l'intrigue.

A l'inverse, là où un peu plus d'explications seraient les bienvenues, celles-ci font cruellement défaut : comment fonctionne la ténébreuse et complexe organisation d'Agaiev ? Impossible de le savoir, alors que cette dernière possède plus de puissance que tous les états et les organisations terroristes réunies. Noon Moon a plus sa place comme essai que comme roman. La réflexion et l'art de philosopher mènent à tout, au risque de souvent laisser le lecteur au bord de la route.

 

Notice de l'éditeur

Pauvre Charlie ! Le voilà mis à l’écart de la grande traque lancée contre les terroristes. Placardisé par ses supérieurs ? lui, l’homme de terrain !
Et pauvre Zandie ! Capturé par les Fous de Dieu, il s’attend à être égorgé d’un jour à l’autre. Et cette fois, personne n’y pourra rien. À moins que…
À moins que les apparences, une fois encore, ne nous jouent des tours. Que le danger ne vienne pas du Vieux de la Montagne et de ses partisans fanatisés, mais de ceux-là mêmes qui ont été chargés de les liquider. Ou de cet étrange maître espion qui cite autant Platon que le Coran, et dont les motivations sont si déroutantes ?