Comment les norvégiens ont-ils vécu la Seconde Guerre mondiale ? Piège à loup donne une partie de la réponse au travers de la vie d’un jeune norvégien, Henry Storm.
Adhérent du parti nazi local puis enrôlé dans les troupes de l’armée allemande sur le front de l’Est, Henry Storm verra ses idéaux réduits à néant dans la campagne ukrainienne. Mais comme pour de nombreux norvégiens, c’est l’occupation allemande de son pays qui provoquera son engagement dans les rangs de la résistance.
Piège à loup est avant tout un bon roman d’espionnage basé sur une abondance de faits réels. Aslak NORE communique ses nombreuses sources à la fin de son ouvrage ainsi qu’un glossaire fouillé des termes et des acronymes utilisés. On apprend ainsi que le parti nazi norvégien, le Nasjonal Samling, se traduit par Rassemblement national…
Notice de l’éditeur
Henry Storm fait partie de ces Norvégiens qui se sont engagés pour l’Allemagne dans le but de combattre le bolchévisme. Il intègre la division Nordland et combat sur le front de l’Est. Il fait équipe avec deux autres Norvégiens, Johansen et Grande, avec lesquels il va côtoyer la mort.
Blessé, il part en convalescence en Allemagne avant de rentrer à Oslo, où il espère retrouver Astrid, son grand amour. Écœuré par la violence des combats sur les bords du Mious et par le traitement cruel des prisonniers russes condamnés à mourir de froid, Henry Storm rejette désormais le nazisme et souhaite rejoindre la résistance. Ses contacts au sein du commandement nazi vont lui être très utiles pour devenir un espion au service de la résistance norvégienne à Berlin et découvrir que l’Allemagne est sur le point de mettre en service une arme dont l’efficacité pourrait changer le cours de l’histoire...
Un roman mené tambour battant !