Rares ceux qui échappèrent à la guerre

Rares ceux qui échappèrent à la guerreNous avons quitté le 23 octobre 1983 le premier tome (Nul ennemi comme un frère), juste avant les terribles attentats qui frappèrent le poste français du Drakkar et le quartier général de l’armée américaine situé à l’aéroport de Beyrouth.
Déjà meurtri par la guerre civile, le Liban s’enfonce chaque jour un peu plus dans le chaos. Avec la création du Hezbollah soutenu et controlé par l’Iran, la guerre passe un nouveau cap et s’amplifie. Avec les prises d’otages d’occidentaux, elle franchit le triangle Beyrouth - Damas - Téhéran en s’exportant en Europe et aux États Unis.

La police, les services secrets ne savent plus où donner de la tête. Surtout qu’en France, Action Directe, toujours pas démantelée, poursuit ses actions meurtrières. La situation politique ne fait qu’aggraver les choses, marquée par des gouvernements instables et la cohabitation.

Entre création d’un parquet antiterroriste et diplomatie souterraine, nos personnalités rencontrées précédemment, libanaises, françaises et franco-libanaises devront surnager dans ce bourbier des années 1983-1986, déjà lointaines dans le temps mais encore si proches dans les faits.

Notice de l'éditeur

« Ce n’est pas un mercredi agréable de fin d’été. C’est seulement un jour comme les autres, un jour comme ceux qui ont précédé : Paris, feu et sang. »

Beyrouth, 23 octobre 1983. Un attentat visant le poste Drakkar fait près de soixante victimes françaises parmi lesquelles pourrait se trouver le fils du diplomate Philippe Kellermann. La France, directement visée, est désormais en guerre et le commandant Dixneuf se retrouve en première ligne.
Entre Beyrouth et Téhéran, après plusieurs nouvelles tentatives déjouées, Abdul Rasool al-Amine et les chefs du Hezbollah décident de changer de tactique, inaugurant une crise des otages qui occupera le paysage médiatique français pendant tout le reste des années 1980.
Mais alors que le pays n’en finit pas d’être endeuillé et que le monde politique se déchire quant à la conduite à tenir, les attentats signés Action directe se multiplient à Paris et en province.
Deuxième partie de l’ambitieuse trilogie de Frédéric Paulin consacrée à la guerre du Liban, Rares ceux qui échappèrent à la guerre se concentre sur une période de 1983 à 1986, charnière du conflit. La France prend conscience, de la plus dure des manières, des dangers qui la menacent tandis que le Liban s’enfonce chaque jour un peu plus dans la guerre…