Encore des disparitions d'enfants. Sans conteste, elles inspirent la littérature. Ce sont plusieurs enfants qui s'évanouissent brutalement, tout d'abord dans la forêt, puis sur le chemin de l'école. Kidnapping, crime, fugue, accident ?
L'auteur se positionne à la place des parents. La compassion de certains de leurs proches ou de leurs voisins et de la police est fugace. Elle est vite remplacée par la méfiance, par l'accusation directe ou indirecte qu'ils sont, d'une manière ou d'une autre, coupables de ces disparitions.
Rivière tremblante alterne les scènes intenses où tout se précipite avec les scènes d'introspections de ces parents dévastés par le chagrin, un chagrin si fort qui les entraîne parfois jusqu'aux limites de la folie. Dans ces dernières l'auteur ne parvient pas toujours à éviter de plonger dans le mélodrame.
Le style d'Andrée A. MICHAUD est dense, riche et dégage une sincérité toute particulière envers ses personnages, étant écrit à la première personne. Mais Rivière tremblante a-t-il réellement sa place parmi les romans noirs ?
Notice de l'éditeur
À 30 ans d’intervalle, deux enfants disparaissent dans des circonstances nébuleuses. Rien ne lie apparemment ces drames, sinon l’horreur qui les entoure et la douleur de leurs survivants… Par l'auteur de Bondrée, récompensé par le prix des lecteurs Quais du polar 2017.