Six ans déjà fait partie des bons Coben. Tout ce que l'on y attend à y trouver s'y trouve : disparition, tensions extrêmes, amour, passion, suspense et fin... mais là, chut. Au lecteur de la découvrir. Ce dernier est d'ailleurs complètement impliqué dans l'histoire. L'emploi du "Je" comme style de narration donne l'envie de progresser au plus vite et de connaître la fin au plus tôt ! C'est signe que ce thriller est réussi et atteint son but, nous scotcher à sa lecture ! Une identification au héros, des personnages attachants, rien ne manque donc.
En cherchant bien, on trouve certes quelques petites imperfections sous la forme d'incohérences mineures, de situations inexplicables ou quelques peu invraisemblables. Mais celles-ci n'entravent pas le déroulé de l'intrigue et demeurent anodines. Comme dans beaucoup de thrillers, la fin manque un peu de consistance et est assénée sans trop d'explications, laissant derrière elle quelques zones d'ombre.
Il n'en reste pas moins que Six ans déjà s'avère redoutablement efficace et s'inscrit dans la lignée des "Ne le dit à personne" et des "Disparu à jamais". La mission est un succès. Six ans déjà fait passer un bon moment, sans prétention, et de temps en temps c'est ce aussi ce que l'on recherche.
Notice de l'éditeur :
Six ans ont passé depuis que Jake a vu Natalie, la femme de sa vie, en épouser un autre. Six ans à lutter contre lui-même pour tenir sa promesse de ne pas chercher à la revoir. Et puis un jour, une nécro : Natalie est veuve. Et soudain, l'espoir renaît. Mais aux funérailles, c'est une parfaite inconnue qui apparaît. Où est Natalie ? Pourquoi s'est-elle évaporée six ans plus tôt ? Jusqu'où lui a-t-elle menti ?
Déterminé à retrouver celle qui lui a brisé le coeur, Jake va devenir la proie d'une machination assassine. Et découvrir qu'en amour, il est des vérités qui tuent.