Six versions Les orphelins du mont Scarclaw

six versionsLa surprise se trouve tout d’abord dans la forme. Six versions est un podcast écrit et le revendique. En le lisant on entend la voix de l’interprète dans le poste de radio, progressant dans le récit au rythme des épisodes. Elle se retrouve également dans le découpage de l’histoire, chaque chapitre étant consacré à un des acteurs présents lors de la sortie au mont Scarclaw où l’un des adolescents a disparu.

Le fond surprend moins. Le thème d’une virée d’adolescents livrés à eux-mêmes qui tourne mal a été exploité de nombreuses fois. Il en est de même pour les irruptions surnaturelles, ajoutant une pincée d’horreur dans ce paysage hostile.

Impossible de ne pas penser à Stephen King (d’ailleurs largement cité en préface et dans le quatrième de couverture) et à sa célèbre nouvelle « Le Corps » publiée dans le recueil « Différentes Saisons » et adaptée au cinéma sous le titre « Stand By Me ».

Une lecture agréable, qui séduit plus par le style que par l'intrigue. Dommage que la touche d'originalité n'ai pas été présente dans cette dernière.

Notice de l’éditeur

six storiesUn meurtre, six versions. Qui est le coupable dans l’affaire du Mont Scarlaw ?

« Bienvenue dans Six Versions, je suis Scott King. Durant six semaines nous reviendrons sur la tragédie du mont Scarclaw. » 

Un soir d’août, sur les pentes sauvages de la montagne écossaise, Tom Jeffries, quinze ans, disparaît. L’été suivant, son corps est retrouvé dans les marécages. Accident ou crime ? Le doute subsiste. 

Vingt ans plus tard, dans son célèbre podcast « Six Versions », Scott King donne la parole aux témoins pour tenter de résoudre l’énigme. Les adolescents ont grandi. Ils racontent et leurs souvenirs se contredisent : leur exploration de la mine désaffectée, leur découverte de l’alcool et de la marijuana, l’histoire de Nanna Varech, la créature fantastique qui hanterait ces lieux, leurs jeux cruels avec les habitants les plus étranges du village… 

Qui dit vrai ?